Contribution du capital humain à la réduction du chômage au Cameroun
Mots-clés:
Capital social, Capital humain, Chômage, réseau relationnel, CamerounRésumé
L’objectif de cet article est d’analyser l’influence du capital social sur le chômage au Cameroun. En se basant sur les statistiques de EESI 2, le taux de chômage réel serait estimé à environ de 74,6% au Cameroun. Plus de 89% des chômeurs utiliseraient d’ailleurs les canaux informels pour rechercher un emploi décent. En résonnant en termes de coût d’opportunité, nous avons élaboré un modèle théorique dans lequel le capital social favorise l’accès à l’emploi lorsqu’il s’accompagne d’un niveau appréciable de capital humain. L’estimation d’un modèle de durée au chômage par la méthode du maximum de vraisemblance montre que les individus qui font recours aux relations personnelles durent moins au chômage que les chômeurs qui utilisent d’autres canaux. De même, la durée au chômage diminue avec le niveau d’éducation. Ainsi, lorsque le nombre d’année d’études augmente de 10%, la durée au chômage diminue de 0,56%. Quelques recommandations ont été formulées notamment dans le sens de l’accumulation et de la valorisation du capital social.
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