Contrats agricoles et riziculture familiale en Côte d’Ivoire : Quelle priorité face aux différents systèmes de production ?

Auteurs

  • Bini Kouakou Noël KOUMAN Université Félix HOUPHOUET-BOIGNY- Côte d’Ivoire
  • Zié BALLO Université Félix HOUPHOUET-BOIGNY- Côte d’Ivoire

Mots-clés:

Contrat agricole, Logit binaire, Logit multinomial, Unité de transformation (UT), système de production

Résumé

Dans un contexte où les Etats ambitionnent de transformer leur potentiel agricole en production effective, l’objectif de cette recherche est de mettre en évidence les bienfaits de la contractualisation pour une riziculture familiale en Côte d’Ivoire. A partir de données primaires collectées dans six grandes zones de production au niveau des Unités de Transformation (UT) et des exploitations rizicoles, nous avons utilisé une régression logit binaire et un modèle logit multinomial qui ont révélé quelques réalités importantes.  A l’opposé des dépôts-ventes, la taille du ménage, le nombre de riziculture/an, les informations sur les prix, l’appartenance à une Organisation Paysanne (OP) et les terres reçues en héritage, favorisent significativement l’adhésion des riziculteurs aux contrats agricoles écrits. Concernant le choix des systèmes de production dans ce schéma contractuel, le riziculteur accorde la priorité aux pratiques qui assurent une culture continue tout le long de l’année. Ainsi, les rizicultures bas-fonds et irriguée rencontrent l’assentiment des producteurs, pour diverses raisons : la location ou l’héritage des terres, la recherche de clients par les UT, l’appartenance à une Organisation Paysanne (OP). Néanmoins, une contractualisation optimale nécessite l’arbitrage de l’Etat et l’honnêteté des différents acteurs dans le respect des différentes clauses.

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Publiée

2024-07-16